lundi 5 octobre 2015

Saison 2 cours 1 & 2

La saison 2 pour l'école de go à commencée un peu tard cette année le 25 septembre car cette année je ne voulais pas rater le tournoi de Bordeaux et je ne le regrette pas. Cadre terrible et en plus j'ai même gagné des parties.
L'année commence avec pas moins de 8 élèves. Des anciens : Simon, Louise, Zoé. Des nouveaux de l'école Bénezet Victor, Hector et Siméon et presque un revenant : Robin. Simon a également amené un copain qui a l'air de bien s'intéresser.
C'est un peu un défi de faire cours à tous parce que l'écart de niveau est conséquent. Comme à chaque fois, une série de tsumégos ouvre la séance pour s'échauffer les esprits, chacun y va à son rythme.
Je commence donc le premier cours facile pour qu'on puisse se parler et je décide de réviser le vocabulaire : tobi, keima, nobi, hoshi, kosumi. A ma grande surprise même les anciens avaient tout oublié. Wahou, j'ai bien fait de ne pas attaquer trop fort. Les 3 nouveaux sont surexcités mais on avance quand même,
Comme l'an dernier je me base sur le livre l'âme du go de Fan et commence donc avec les traverse tobi, traverse keima, oeuil d'éléphant et hané à la tête de 2 pierres.
Ensuite partie entre tout le monde, J'ai laissé les 4 formes fondamentales sur le grand goban comme cela je peux y faire référence lorsqu'une apparaît dans une partie et ça n'a pas manqué.

2ème séance :
Encore des tsumégos pour commencer avec 2 niveaux pour que chacun travaille.
Je reprend la séance de la semaine passée avec le vocabulaire : tout a été retenu, on passe aux formes fondamentales: idem tout a été retenu.
Je commence donc a parler des mauvais coups mais pas tout le temps que sont les ataris et les kikashis. Toujours en me basant sur le livre de Fan. Comme exemple concret je montre un kikashi en face d'un tobi, c'est mauvais sauf si par exemple le kikashi devient un briseur de shitcho. Exemple idéal pour introduire en douceur le shitcho et un peu de lecture. J'introduis également la notion de ne pas fixer la forme.
Quand on a le choix (d'un kikashi par exemple) si on choisit un coté et bien fatalement le choix n'existe plus.
J'introduis très tôt cette notion car elle n'est pas technique (lecture, séquence apprise par cœur) mais plus philosophique et à mon sens fondamentale. Sur le goban mais également en dehors ; toujours se laisser des choix.
La semaine prochaine tournoi de Balma j'espère que les jeunes répondront présent.